Une start-up se définit comme étant une société éphémère à la recherche d’un business model standardisé et scalable. Son principal but sera de délivrer un produit ou service unique sur le marché. Ce n’est pas seulement un anglicisme qui désigne une jeune entreprise qui a la possibilité d’enregistrer une forte croissance. Aussi, elle est également à la recherche d’un développement démultiplié via l’apport d’innovations et de levées de fonds importantes. Dans l’ère de la French Tech et des incubateurs, il paraît important d’apporter une vraie définition d’une start up.
Une start-up est une forme d’entreprise assez particulière aussi bien au niveau de sa création qu’au niveau de son fonctionnement. Les caractéristiques d’une start-up sont encadrées par l’article 44 sexies-0 A du Code général des impôts.
La start-up indique une jeune entreprise opérant dans différents domaines. Malgré son concept innovant, cette forme entrepreneuriale doit choisir un statut juridique, un régime fiscal et un président comme celui de la SAS ou SASU ou les autres statuts de société. La start-up doit également procéder à son immatriculation comme la SAS, mais en bénéficiant d’allègements au niveau des frais appliqués sur le coût de création de la SAS.
Signifiant « entreprise qui démarre », la start up est par définition dérivée du verbe anglais « to start up ». D’origine américaine, cette appellation peut aussi bien être écrite « start up », « start-up » ou même « startup ». Cette jeune entreprise au concept innovant se démarque des autres formes juridiques de société par son potentiel de croissance élevé et son envie d’imposer un produit unique sur le marché.
Selon Steve Blank, un des Godfathers de l’entrepreneuriat, « une start-up est une organisation temporaire à la recherche d’un business model industrialisable et permettant une croissance exponentielle ».
Les caractéristiques de la start-up
La start-up constitue une étape intermédiaire dans le développement d’un projet. En effet, cette forme d’entreprise permet de s’offrir les moyens de développer et d’accroître rapidement une entreprise sur le marché. Elle a pour objectif de créer et d’édifier un business model solide et efficace qui peut être repris et amélioré par d’autres.
Innovante, la start-up propose un mode de lancement, de gestion et de distribution d’un produit ou d’un service d’un nouveau genre aux clients. Le business model qu’elle adopte doit être industrialisable et réalisable à grande échelle aussi bien sur le territoire français qu’ailleurs.
La start-up se distingue des autres par l’utilisation ou la conception des nouvelles technologies. D’ailleurs, la plupart des start-ups exercent particulièrement sur le marché du numérique, de la santé, de l’environnement ou de la biotechnologie.
Le financement d’une start-up est généralement effectué via des levées de fonds. Selon les statistiques, près de 25 % des start-ups disposent d’un capital formé par des fonds de capital-risque, c’est-à-dire un capital qui couvre uniquement le démarrage de l’activité, les premiers besoins et la survie de la micro-entreprise. Les autres bénéficient d’aides institutionnelles accordées spécialement aux start-ups, de fonds d’investissement ou d’un business angel. Ce dernier est une personne physique qui soutient personnellement la start-up.
Lorsque la phase de recherche de la start-up est achevée, l’entreprise peut, soit disparaître puisque le projet n’a pas atteint sa finalité, soit intégrer un groupe ou devenir une importante société.
Pourquoi créer une start-up ?
Contrairement à une entreprise classique, la start-up confère plusieurs avantages, notamment en termes de conditions humaines.
Les avantages d’une start-up
Le développement d’un esprit créatif constitue le premier avantage conféré par une start-up. D’ailleurs, avec d’autres facteurs, ce caractère concourt certainement à la réussite de la PME. Également indispensable au démarrage et à l’évolution de la start-up, il permet d’innover et d’éviter toute forme d’inactivité au sein de l’entreprise.
Si les entreprises classiques revêtent un caractère assez strict, avec en prime un vouvoiement obligatoire entre les salariés et la hiérarchie, la start-up est appréciée pour l’atmosphère cool qui y règne. En effet, les employés et les dirigeants se tutoient et s’appellent par leur prénom. Le but est de briser les conduites conventionnelles, de simplifier les échanges et d’améliorer les relations entre employés et employeurs.
Comparée à une société de moyenne ou de grande envergure, la start-up est appréciée pour la simplicité de sa structure. Au sein de cette forme temporaire d’entreprise, il n’existe aucune règle stricte à suivre. Cette simplicité se ressent notamment dans les codes vestimentaires décontractés des employés ou la flexibilité des horaires de travail. L’abolition des formules et des règlementations contraignantes permet d’instaurer une ambiance motivante au travail et d’améliorer le rendement.
La simplicité de la structure d’une start-up peut parfois constituer un point contraignant dans sa vie d’entreprise. En effet, en raison de la discrétion de la hiérarchisation au sein de cette forme entrepreneuriale, il peut s’avérer difficile de prendre des décisions.
Constamment en quête d’une idée innovante, les dirigeants d’une start-up ont tendance à réclamer davantage de leurs collaborateurs au point de les décourager et les démotiver. Selon les études, cette situation serait à l’origine du taux important de turn-over ou de rotation d’emploi dans les start-ups.
Malgré les bonnes idées de ses dirigeants et l’envie d’innover, la start-up se retrouve parfois en manque de moyens financiers nécessaires à la concrétisation de ses projets. De ce fait, il n’est pas rare de voir certaines start-ups déclarer faillite après la phase de lancement. Toutefois, il existe des subventions pour pallier à ces manques de moyens.
La rédaction d’un business plan n’est pas non plus en vigueur dans la majorité des start-ups. Cette méthode étant jugée fastidieuse et complexe à rédiger est néanmoins nécessaire pour convaincre les financeurs d’investir dans la PME.
Comment créer une start-up ?
La création d’une start-up passe par différentes étapes importantes.
Le prérequis
Avant de penser à monter une start-up, il est important de trouver une idée qui répond à la demande et qui est adaptée au marché visé.
Faire une étude de marché
Cette étape consiste à réaliser des études statistiques et documentaires en termes de tendance et de mode du secteur d’activité ciblé. Pour ce faire, il faut :
analyser et synthétiser les articles dans les journaux spécialisés ou généralistes ;
répertorier les concurrents directs ou potentiels ;
classer les fournisseurs et les prescripteurs ;
s’informer des dernières technologies, de leur possibilité d’évolution et des différents aspects de leur utilisation ;
définir les éventuels partenaires.
L’étude de marché pour la création d’une start-up peut être réalisée via un questionnaire électroniqueou sur papier. À la fin de son enquête, l’entrepreneur peut définir les clients cibles et son positionnement commercial.
Choisir des supports de communication
Même si le projet n’en est qu’au stade de lancement, il est nécessaire de faire connaître le produit au grand public. Pour commencer, il est possible de recourir aux supports de communication gratuits ou non utilisés par un nombre important d’internautes. Il peut s’agir d’articles de blogs auxquels les lecteurs peuvent réagir. Les groupeset les pages dans les réseaux sociaux font également d’excellents outils de communication.
En plus d’augmenter la visibilité du produit, les supports de communication offrent également la possibilité de prospecter des clients potentiels et de tester l’intérêt de la communauté pour le type de produit.
Fixer un planning
Afin que le projet soit élaboré dans les moindres détails, il est indispensable d’établir un planning détaillé concernant le lancement de l’activité de la start-up. Ce cahier des charges comprendra chaque étape du lancement, toutes les actions à effectuer, les moyens à mettre en œuvre, le budget attribué et les objectifs à atteindre.
En outre, la start-up doit également établir un plan d’affaires, un plan financier prévisionnel et une présentation virtuelle du projet. Cette étape permet de valoriser le projet et d’anticiper sa rentabilité.
Dénicher des collaborateurs
Il est assez rare qu’une start-up soit composée par une seule personne. En effet, cette forme d’entreprise requiert des compétences dans différents domaines, notamment commercial, organisationnel, linguistique, logistique, technique ou celui de l’animation.
Bien que les associés d’une start-up aient une vision et des objectifs communs, il est indispensable que chacun dispose de son propre rôle. À défaut de collaborateurs, il est possible de recourir à un partenariat avec une association ou une société.
Choisir un statut juridique
Bien que la start-up soit une situation temporaire, il est nécessaire de choisir un statut juridique adapté si une évolution est envisagée. D’ailleurs, l’enregistrement de l’entreprise est obligatoire. La procédure de création de la start-up ainsi que les avantages accessibles dépendent de la forme juridique choisie.
Tester le produit
Une fois le statut juridique de la start-up défini et les démarches pour sa création lancées, il est temps de tester concrètement le produit sur le marché. Dans le cadre de cette pré-commercialisation, il s’agit de concevoir un prototype et de découvrir les avis des influenceurs et des prospects sur le concept.
Cette étape permet également de connaître les premiers résultats sur le produit avant de continuer : le produit correspond-il aux prospects ? Est-ce que des rectifications doivent être effectuées ?
Trouver un financement
Pour effectuer un premier pas dans le secteur d’activité de la start-up, recourir à la « Love Money », une somme d’argent récoltée auprès de la famille et des amis, est une alternative intéressante. Lorsque la solvabilité du produit est prouvée, il est possible de rechercher des financeurs tels que des banquiers, des capitaux-risqueurs ou des particuliers.
À savoir : S’il s’agit d’une société par actions, c’est-à-dire SA, SAS ou SCA, il es possible de recourir à une solution de financement appelée BSA-AIR.
Afin que la levée de fonds pour le lancement d’une start-up soit une réussite, il est indispensable de présenter des arguments solides et crédibles. Parmi les dossiers nécessaires, l’on retrouve :
le dossier de présentation complet incluant entre autres un business plan et un planning ;
les CV des associés ;
une fiche produit (brochure, maquette ou un exemplaire du produit) ;
un plan financier détaillé appuyé par des hypothèses solides ;
une présentation sur Powerpoint.
Quel statut juridique pour une start-up ?
Pour constituer une start-up, sélectionner le statut juridique adapté parmi les formes d’entreprise existante est indispensable.
Les critères nécessaires pour créer une start-up
Pour créer sa start-up et assurer sa réussite, il est nécessaire d’opter pour un statut juridique permettant de rassembler plusieurs associés ou actionnaires. Il est également préférable que la responsabilité des associés soit limitée à hauteur de leurs apports au capital pour éviter tout engagement de leur patrimoine personnel en cas de faillite.
La forme adaptée à une start-up
La SAS ou Société à actions simplifiée constitue le statut juridique idéal pour une start-up grâce à sa simplicité de création et sa souplesse. Ce régime se compose d’au moins 2 associés. Il peut être créé avec un capital social minimum d’un euro symbolique contribué d’apports en numéraire ou en nature.
À la création de la start-up, il est indispensable de nommer un Président, personne morale ou physique, qui pourra ensuite déléguer les tâches aux communautés mises en place. Le fonctionnement de la SAS est régi par les statuts et selon les besoins des créateurs. Les différentes prises de décision sont réalisées au cours d’assemblées générales des associés également indiquées dans les statuts.
Grâce à sa flexibilité, la SAS permet l’entrée et la sortie d’associés au capital en toute simplicité. Ce régime de société n’impose pas non plus la nomination d’un commissaire aux comptes.
Quelques exemples de start-up
Voici quelques exemples de start-up qui se sont imposées dans leur domaine d’activité :
Blablacar: il s’agit d’une plateforme française de référence assurant la mise en relation pour le covoiturage en France. Elle enregistre environ 70 millions d’utilisateurs en 2019 et constitue le leader mondial en termes de covoiturage. Elle a réussi à s’implanter dans différents pays comme la Roumanie, les Pays-Bas ou le Brésil ;
Deezer: il s’agit d’une start-up licorne, valorisée à plus d’un milliard de dollars, proposant un service axé sur l’écoute de musique en streaming. Elle présente un abonnement pour une écoute illimitée sur les divers supports audiovisuels.
Samuel est co-fondateur de LegalPlace et responsable du contenu éditorial. L’ambition est de rendre accessible le savoir-faire juridique au plus grand nombre grâce à un contenu simple et de qualité. Samuel est diplômé de Supelec et de HEC Paris
Samuel est co-fondateur de LegalPlace et responsable du contenu éditorial. L'ambition est de rendre accessible le savoir-faire juridique au plus grand nombre grâce à un contenu simple et de qualité. Samuel est diplômé de Supelec et de HEC Paris
Boulangerie-pâtisserie, biscotterie-biscuiterie, pâtisserie de conservation (sauf terminaux de cuisson)
Conservation et transformation de fruits et légumes et autres produits alimentaires (sauf activités agricoles et vinification)
Conservation et transformation des produits de la mer, poissonnerie
Fabrication de glaces et sorbets, chocolaterie et confiserie
Fabrication de produits laitiers
Transformation de viande, boucherie, charcuterie, fabrication de produits à base de viande
Bâtiment
Aménagement, agencement et finition
Couverture, plomberie chauffage
Industries extractives (tourbe, pierre, argile…)
Maçonnerie et autres travaux de construction
Menuiserie, serrurerie
Orpaillage
Préparation des sites et terrassement
Travaux d’installation électrique et d’isolation
Travaux sous-marins de forage
Fabrication
Fabrication d’articles textiles
Fabrication d’articles de sport, de jeux et de jouets
Fabrication d’instruments médicaux, de précision, d’optique, fabrication de lunettes et de matériel photographique
Fabrication d’instruments de musique
Fabrication de matériel agricole de machines et d’équipements et de matériel de transport
Fabrications d’objets divers
Fabrication et réparation d’articles d’horlogerie, bijouterie et bijouterie fantaisie
Fabrication et réparation de machines de bureau, de matériel informatique, de machines et appareils électriques, d’équipements de radio, de télévision et de communication
Fabrication et réparation de meubles
Fabrication et transformation des métaux : produits chimiques (sauf principes actifs sang et médicament) caoutchouc, matières plastiques et matériaux de construction
Fabrication de vêtements en cuir et fourrure
Imprimerie (sauf journaux) reliure et reproduction d’enregistrements
Récupération
Taxidermie
Transformation des fibres, tissage, ennoblissement
Transformation de matières nucléaires
Travail du bois, du papier et du carton
Travail du cuir et fabrication de chaussures
Travail du verre et des céramiques
Services
Ambulances
Blanchisserie et pressing (sauf libre-service)
Coiffure
Compositions florales
Contrôle technique
Cordonnerie et réparation d’articles personnels et domestiques
Déménagement
Embaumement, soins mortuaires
Entretien et réparation de machines de bureau et de matériel informatique
Etalage, décoration
Finition et restauration de meubles, dorure, encadrement
Maréchalerie
Pose d’affiches, travaux à façon, conditionnement à façon
Ramonage, nettoyage, entretien de fosses septiques et désinsectisation
Réparation automobile cycles et motocycles
Réparation d’objets d’art
Spectacle de marionnettes
Soins de beauté
Taxis et voitures de remise
Toilettage d’animaux de compagnie
Travaux de photographiques
Voiture grande remise
Liste des activités relevant de l'artisanat
Alimentation
Boulangerie-pâtisserie, biscotterie-biscuiterie, pâtisserie de conservation (sauf terminaux de cuisson)
Conservation et transformation de fruits et légumes et autres produits alimentaires (sauf activités agricoles et vinification)
Conservation et transformation des produits de la mer, poissonnerie
Fabrication de glaces et sorbets, chocolaterie et confiserie
Fabrication de produits laitiers
Transformation de viande, boucherie, charcuterie, fabrication de produits à base de viande
Bâtiment
Aménagement, agencement et finition
Couverture, plomberie chauffage
Industries extractives (tourbe, pierre, argile…)
Maçonnerie et autres travaux de construction
Menuiserie, serrurerie
Orpaillage
Préparation des sites et terrassement
Travaux d’installation électrique et d’isolation
Travaux sous-marins de forage
Fabrication
Fabrication d’articles textiles
Fabrication d’articles de sport, de jeux et de jouets
Fabrication d’instruments médicaux, de précision, d’optique, fabrication de lunettes et de matériel photographique
Fabrication d’instruments de musique
Fabrication de matériel agricole de machines et d’équipements et de matériel de transport
Fabrications d’objets divers
Fabrication et réparation d’articles d’horlogerie, bijouterie et bijouterie fantaisie
Fabrication et réparation de machines de bureau, de matériel informatique, de machines et appareils électriques, d’équipements de radio, de télévision et de communication
Fabrication et réparation de meubles
Fabrication et transformation des métaux : produits chimiques (sauf principes actifs sang et médicament) caoutchouc, matières plastiques et matériaux de construction
Fabrication de vêtements en cuir et fourrure
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Taxidermie
Transformation des fibres, tissage, ennoblissement
Transformation de matières nucléaires
Travail du bois, du papier et du carton
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